Soif 08/2022

Plat principal 11 Feldschlösschen a fortement réduit ses émissions de CO2. Où y a-t-il encore du potentiel? Thomas Janssen: Nous observons les évolutions sur le marché de la mobilité durable et analysons de nouvelles opportunités pour utiliser davantage de camions électriques. En parallèle, nous développons dès cette année la production d’électricité sur nos toits. En plus du courant pour nos camions électriques, une part croissante des besoins de la production sera couverte par de l’énergie renouvelable provenant d’installations photo- voltaïques. «La flotte de camions électriques s’agrandira» Thomas Janssen, responsable du développement durable Vous travaillez depuis vingt ans chez Feldschlösschen. Qu’est-ce qui a changé durant cette période en matière d’écologie? Aujourd’hui, les aspects écologiques sont bien plus largement pris en compte dans tous les secteurs d’activité et par tout le personnel. Notre agenda de durabilité s’oriente vers une stratégie claire et des objectifs concrets. Cela concerne l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, de l’achat desmatières premières à la distribution, qui se fait en grande partie par le rail et par des camions électriques respectueux de l’environnement, en passant par les emballages. À quel point êtes-vous satisfait de l’autonomie et de l’utilisation des camions électriques jusqu’à présent? Nous sommes très satisfaits. Les nouveaux camions électriques sont efficaces sur le Feldschlösschen a déjà atteint de nombreux objectifs de durabilité. Thomas Janssen explique quelles sont les autres étapes prévues et où l’utilisation de camions électriques est la plus judicieuse. Maismême la technologie la plusmoderne se heurte encore parfois à des limites. Par exemple, la livraison en montagne à la clientèle avec des camions électriques n’a aucun sens, car la batterie se décharge trop rapidement sur les trajets escarpés. Sur demande de cette clientèle, Feldschlösschen compense le CO2 via «Swiss Climate», ce qui permet aussi une livraison neutre en carbone. «Nous ne vendons pas seulement de la bière, mais aussi une marque. La marque vit de sa réputation, et la restauration en profite aussi», explique Thomas Janssen, responsable du développement durable chez Feldschlösschen (cf. interview ci-dessous). Toutefois, la durabilité se confond en priorité avec la responsabilité. Thomas Amstutz, PDG de Feldschlösschen, le rappelle: «Nous sommes conscients de cette responsabilité. C’est pourquoi nous nous engageons en faveur de l’environnement.» Une des trois installations photovoltaïques à Rheinfelden. Tout sur la réduction du CO2 et ce que Feldschlösschen et la restauration concrétisent en la matière, en pages 10 à 15 plan énergétique, silencieux et peu polluants. Avec une autonomie pouvant atteindre 200 km et une charge utile de 12800 kg, nous pou- vons couvrir sans problème la plupart des livraisons. Thomas Janssen.

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