Soif 11/2021
12 Marché & Tendances lement misé sur la créativité, mais aussi sur l’opiniâtreté. Résultat: il a pu exploiter l’«Alt stadtkeller» et sa terrasse durant tout l’été. Fin octobre, le couple de restaurateurs a de nouveau fermé l’«Altstadtkeller», pour le re prendre définitivement en avril prochain. Ils veulent utiliser l’hiver «pour clarifier encore quelques éléments», dit Peter Oesch. L’empla cement du restaurant est certes bon, il a une jolie cave voûtée et une grande terrasse. Mais y confectionner plats et boissons n’y est possible que demanière limitée à cause de l’espace res treint et du manque d’infrastructures . La ques tion de savoir s’il aura le droit d’utiliser ses P our un billard sans places extérieures, la situation est particulièrement difficile en ces temps de coronavirus. C’est pourquoi Peter «Pepe» Oesch et sa compagne Susi Meier ont cherché tôt des sources de re venus alternatives. Ils ont mis à l’œuvre leurs deux camions de restauration de façon consé quente et ont rencontré un grand écho avec cette offre. Puis il se trouva que le locataire- gérant de l’«Altstadtkeller» ouvrit un nouvel établissement et que l’on pouvait reprendre le petit restaurant et sa grande terrasse en plein cœur de la vieille ville de Bülach comme pop- up, donc pour une durée limitée. «J’avais remarqué auparavant que dans ce joli lieu au cœur du centre historique de Bülach, subitement, plus rien ne se passait, et voulais y travailler avec mes ‹food trucks›», dit Peter Oesch. Mais la ville ne lui a pas délivré l’autori sation. Le pop-up ne lui fut proposé dans un premier temps que pour un mois, et car c’était trop court pour lui, le restaurateur n’a pas seu Peter Oesch, restaurateur: «Le coronavirus incite à innover» Peter Oesch dirige depuis plus de trente ans le billard Breakpoint Billardcenter à Bülach. Quand son chiffre d’affaires s’est écroulé à cause du coronavirus, l’entreprenant restaurateur s’est mis en ordre de marche avec ses camions ambulants et a repris l’«Altstadt- keller» et sa grande terrasse, d’abord comme bistrot pop-up, et à partir du printemps 2022 de manière définitive. Selon lui, «la pandémie offre l’opportunité d’expérimenter des nouveautés». Susi Meier et Peter Oesch devant l’«Altstadtkeller»... «L’heure est venue d’établir de nouveaux concepts et de colorer son univers.» Peter Oesch «food trucks» devant le restaurant, et com ment, devra faire l’objet d’une clarification, en plus de nombreux autres points. Susi Meier et Peter Oesch se réjouissent d’as sumer la nouvelle tâche qui leur reviendra le printemps prochain. Ils envisagent de travailler avec des producteurs locaux et de collaborer aussi avec le milieu culturel de Bülach et envi rons. Ils aimeraient organiser régulièrement des concerts et faire de l’établissement un en droit de rencontres et de culture. Les derniers mois n’ont pas été faciles pour Peter Oesch et sa compagne. Il affirme pour tant: «Si on sait voir la chance offerte, le corona- virus incite à être créatif et à expérimenter du neuf, à quitter les vieux schémas établis, à ancrer de nouveaux concepts et colorer son univers.» Tout ceci implique cependant aussi une bonne part de ténacité et de capacité à s’imposer. Des qualités dont, heureusement, Peter Oesch est richement pourvu. www.breakpoint.ch ... et en route avec un «food truck».
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