Soif 01/2021
Marché & Tendances 15 Restaurant Noa à Berne et les outils numériques qu’il utilise L a vue sur la ville de Berne est magni- fique et l’ambiance un vrai plaisir. Le restaurant Noa est sis dans un quartier industriel, au 5 e étage d’un bâtiment d’entre- prises. Le restaurant est sélect, la clientèle de passage ici, à la Murtenstrasse, est plutôt rare. Une importance d’autant plus grande revient à la réputation du «Noa», à son système de ré- servation au fonctionnement parfait et à son marketing intelligent quant au menu. La maîtresse de maison Christine Begert et son équipe utilisent les outils de Lunchgate. «Deux tiers de nos hôtes réservent en ligne. Le système de réservation ‹forAtable› nous per- met de gagner beaucoup de temps, en particu- lier depuis qu’il intègre l’emplacement des tables», note la restauratrice. Qui ajoute que si on déplace des tables pour libérer par exemple de l’espace à cause des mesures anti-corona, c’est un jeu d’enfant de le transposer, et que les annulations aussi sont faciles à gérer. Christine Begert le sait: «Quelqu’un qui a ré- servé une fois en ligne réservera toujours en ligne. Le système permet à nos hôtes d’effec- tuer des réservations aussi au milieu de la nuit et leur épargne de pénibles temps d’attente au téléphone.» Grâce au plan des tables, pour- suit-elle, «forAtable» fait aussi gagner à son équipe plusieurs heures par semaine. «Un temps qui bénéficie logiquement à nos hôtes.» Grâce au marketing «menu» de Lunchgate, le menu du jour du «Noa» est consultable sur plusieurs canaux. En outre, de nombreux clients d’affaires des environs se sont abonnés à Lunchmail. Ainsi, ils reçoivent chaque matin un courriel avec les menus du jour pour midi. Plus de temps à consacrer aux clients Système de réservation au top, marketing malin pour le menu avec mails quotidiens aux clients et application qui facilite le traçage des contacts: Christine Begert, maîtresse de maison du Noa, mise de façon conséquente sur des outils numériques modernes. En quoi y gagne-t-elle beaucoup de temps et où se situent pour elle les limites de la restauration «sans contact»? Elle nous l’explique. Le restaurant Noa se trouve en altitude citadine dans le complexe de bâtiments ARK rue Murten strasse à Berne. Il allie gastronomie d’inspiration urbaine des plus modernes à une ambiance tout feu tout flamme. L’établissement bénéficie d’une salle aménagée avec générosité avec cuisine ouverte et d’une grande terrasse qui peut être utilisée aussi en hiver. Les cuisiniers travaillent ex- clusivement avec des produits fabriqués durablement et si possible régionaux. www.noa-restaurant.ch R E S TAUR A N T NOA Christine Begert, lors du service du soir, avec la carte du Noa. Last but not least , au «Noa», on utilise aussi l’application de traçage des contacts de Lunch gate. Christine Begert: «L’appli nous facilite la saisie des données des clients. Elle nous donne une bonne vue d’ensemble et remplit les cri- tères de protection des données.» Pour Chris- tine Begert, employer de futurs outils dans l’avenir proche, par exemple pour la vente à l’emporter ou les commandes et paiements, est une idée. Mais elle pointe aussi les limites de la restauration «sans contact»: «Si les hôtes ne commandent que par smartphone, nous perdons de précieuses ventes additionnelles. En prenant les commandes, nous pouvons faire honneur à notre savoir, c’est notre tra- vail.» Une chose est donc sûre à ses yeux: «Pour midi, quand tout doit aller vite, c’est envi- sageable. Mais le soir, avec le service haut de gamme, nous continuerons à attacher de l’im- portance à présenter une carte soignée à nos hôtes et à les conseiller avec compétence.»
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